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parti) . Avec pourquoi pas, à la clé, une obligation de résultat total ou partiel. Etablir une authentique relation entre l'Etat et le peuple passe par une réforme profonde du statut du député, des règles de la campagne électorale, du mode de scrutin et du statut de la presse :
Interdiction de tout cumul avec d'autres mandats électifs ou exécutifs, donnant lieu à perception d'une indemnité. Limitation de la durée du mandat de député à 4 ans. Limitation du renouvellement à 8 ans, soit 2 mandats maximum dans le temps. Réduction de moitié les indemnités parlementaires et restriction des défraiements aux strictes nécessités de l'activité parlementaire. Le député ne doit pas être une micro entreprise : possibilité d'employer un seul assistant contre trois actuellement, dont (souvent) épouse secrétaire, enfant assistant parlementaire… Réduction du nombre de députés : un par arrondissement préfectoral, soit 329 au lieu de 577 actuellement. Financement de la campagne électorale : égalité des chances avec un budget de 30 000 euros identique pour tous les candidats, financer par l'Etat. Dépassement de ce budget interdit. Remboursement acquis à tous les candidats ayant obtenus au moins 2% des suffrages exprimés. Communication, campagne électorale : stricte égalité de traitement dans les médias avec participation financière de l'Etat pour la garantir.
Résultat du vote en fonction des citoyens en âge de voter Voici exposés les changement nécessaires. Le suffrage universel direct uninominal reste le mode de désignation. Introduction d'une part de désignation à la proportionnelle pour les candidats des partis. Décompte des voix intégrant le poids des votes blancs, des votes nuls et de l'abstention. Ainsi, un candidat qui aurait obtenu la majorité des voix des électeurs ayant exprimé un vote, mais ne représenterait qu'une minorité de citoyens en âge de voter, ne pourrait être élu. Ce qui est, malheureusement, possible avec le système actuel. Tous les citoyens figurant sur les registres d'état civil sont de facto inscrits sur les listes électorales avec la qualité d'électeur. Ils sont donc automatiquement pris en compte après les dépouillements des votes pour déterminer le pourcentage réel des scores des candidats par rapport aux citoyens en âge de voter.
Retour à une presse pluraliste Quant à la presse, deux changements profonds sont nécessaires.
Redonner au métier d'informer sa crédibilité : restauration du pluralisme, garantie de l'indépendance du journaliste (carte délivrée non plus en fonction des revenus, mais en fonction de la qualité professionnelle). Distinguer le métier d'informer - celui du journaliste - et les professions liées aux autres formes de communication.
Verdi
05/01/2006
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