CHANGER LES DEPUTES  POUR UNE VRAIE DEMOCRATIE

Nous sommes trop indulgents à l'égard des députés, eu égard à leur incurie ! Depuis la Révolution de 1789, la représentation nationale, émanation du peuple, est censée porter les idéaux et les doléances de celui-ci ! La réalité est toute autre aujourd'hui ! Les parlementaires français sont parmi les mieux rétribués au monde, mais aussi parmi les plus inutiles.
Eux, bien évidemment, s'accommodent aisément de la monarchie républicaine en place, qui les entretient grassement autant qu'elle les déresponsabilise. Il ne faut donc pas attendre grand-chose des députés actuels, trop nombreux, majoritairement inféodés à des partis inamovibles devenus institutions dans les Institutions.
Ces partis politiques « institutionnels » - UMP, PS, UDF, PCF, VERTS, etc.- ont tout intérêt à maintenir un régime autocratique garant de leur pérennité et source de confortables rentrées d'argent. C'est pourquoi, rien ne changera dans la vie des Français après 2007 - notamment des plus exposés aux ravages de l'ultra-libéralisme appliqué par l'ultra-droite au pouvoir -, sans une modification en profondeur des règles de désignation des élus nationaux et de leur statut et mandat : les députés.


Supprimer le Sénat et les Conseils généraux…
Etablir une démocratie plus authentique et plus efficace impose de confier la gestion de la politique nationale à des députés libérés de l'endoctrinement partisan. Cela passe également par un retour à une presse pluraliste et par la suppression d'institutions inutiles ou obsolètes, très coûteuses pour le contribuable, comme le Sénat. Les collectivités nationales ou territoriales inutiles sont  :

  • Le Sénat, qui est une oligarchie et n'a aucune légitimité démocratique, du fait du mode de désignation de ses membres au suffrage indirect par un corps électoral limité aux élus eux-mêmes.
  • Le Conseil général qui fait double emploi avec le Conseil régional.
  • Les communes qui font double-emploi avec les communautés de communes ou inversement.

L'utilité d'autres collectivités, tel que le Conseil économique et social, est également discutable.

Députés lavettes de la République
Actuellement, l'obsession de sa réélection confine le député grassement indemnisé (25 000 euros par mois) dans une posture préélectorale à laquelle il consacre 80% de son temps, tout en cherchant à donner l'illusion à la population qu'il travaille pour la circonscription dont il est le mandataire. Piètre mandataire en réalité, dépossédé consentant de la plupart des leviers politiques, ce qui l'arrange bien.
On touche là aux limites de la politique spectacle de la main serrée chère à Chirac et aux élus de l'UMP, laboureurs impénitents de la France du crétinisme, électrice  indéfectible des droites extrêmes. On atteint l'absurde ! A l'ultra-droite en particulier, le souci prioritaire d'un député dans sa circonscription c'est  d'être vu le plus possible, le plus souvent possible, par le plus grand nombre d'électeurs potentiels possible. En dehors de çà, c'est l'inaction politique dissimulée par un emploi du temps en apparence surchargé. En apparence seulement car son contenu est bien

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