(Suite de la page 45)

L'ultra-libéralisme est une forme de terrorisme contre la race humaine
Le conditionnement des esprits (pour ne pas dire l'endoctrinement) est tel depuis 30 ans que, remettre en cause l'ultra-libéralisme, devenue l'idéologie politique dominante portée par l'ultra-droite, passe pour une hérésie. Si vous la contestez ou la combattez, vous êtes classé, par les doctes économistes d'ultra-droite en vogue (Cohen, Marseille, Godet etc.) parmi les marginaux ne comprenant rien à rien au fonctionnement de l'économie et de l'organisation des sociétés humaines. C'est ahurissant! C'est surtout nier une vérité : la pensée unique n'existe pas et n'a jamais existé au sein de l'espèce humaine.
La seule pensée qui nous est commune, c'est l'obsession de notre fin! Le reste du temps, chacun aménage son mode de vie en fonction de son environnement, de ses racines, de sa culture. Selon qu'il vive dans une contrée hostile ou dans une région fertile ou sur une île paradisiaque, l'homme adapte son comportement. Nul prophète économiste (à ma connaissance) n'a inscrit dans un marbre divin, au sommet d'une montagne sacrée, que la théorie libre échangiste et la compétition commerciale à mort étaient l'alpha et l'oméga de l'organisation économique et sociale des sociétés humaines.

D'autres systèmes d'organisation économique et sociale ont existé qui ont montré leur faille. Il ne s'agit bien évidemment pas de tomber dans les travers d'un dirigisme étatique dictatorial capitaliste ou communiste stalinien. Il s'agit d'établir enfin un système qui ne confonde pas la fin et les moyens. Un système où le bien-être humain est la priorité permanente. Un système qui ne se transforme pas en chapelle inviolable sous prétexte de défendre un dogme ultra-libéral censé représenter la liberté.

Mais quelle liberté ? Celle de la jungle qui autorise, comme le firent les nazis, l'extermination des plus faibles ou de ceux qui déplaisent aux dirigeants politiques ou économiques du moment ? Une liberté en trompe-l'œil pour les plus humbles et la loi du plus fort pour une poignée ? Cette théorie est sans fondement, puisque sa finalité n'est pas le progrès des conditions d'existence pour TOUS les terriens.
En ce sens , l'ultra-libéralisme promu par l'UMP est une forme de terrorisme contre la race humaine.
Etant généralement admis que, en dehors d'un attrait folklorique certain, le retour au troc n'est pas le système idéal, il est néanmoins urgent de passer à un autre mode d'organisation des échanges entre les hommes. 

L'économie est une "science" parfaitement inexacte.
L'économie ne dépend que des règles fixées par les individus entre eux, au sein d'un même groupe, d'une même société, ou d'un état, afin de faciliter leurs échanges. Ainsi, à l'inverse de la "vraie" science, chacun  sur cette planète peut déterminer des règles en fonction de paramètres dont la variabilité n'a d'égale que la multitude des différents caractères humains. Or, l'OCDE voudrait faire croire que le dogme ultra-libéral est le seul qui vaille en dictant aux dirigeants des Etats ses recommandations, toujours les mêmes : baisser le coût du travail, contenir l'inflation, etc., ignorant toujours les dégâts humains qui en résultent.

Aujourd'hui, ce sont les chantres de l'offre qui imposent les règles débridées qui leur font réaliser les plus gros profits, sans se soucier des capacités de la demande à pouvoir absorber cette offre. Toutefois, les consommateurs potentiels des pays dits riches sont de plus en plus privés de revenus parce qu'ils perdent leurs emplois, lesquels sont transférés dans des pays émergents à faible coût de main d'œuvre. Ceci parce que le dogme ultra-libéral impose de ne jouer que sur la seule variable d'ajustement qu'est l'employé. C'est un cercle vicieux car à terme, l'offre produite à bas coût, outre qu'elle condamne des entreprises fabriquant les mêmes produits plus chers, ne trouvera plus de débouchés dans les pays comme la France, devenus économiquement exsangues, ce qui risque de survenir à brève échéance. De leur côté, les pays émergents n'étant pas en mesure d'absorber la totalité de cette production, que deviendra cette sur-offre mondiale?

Donner de l'argent à ceux qui en ont besoin grâce à la monnaie
A l'inverse, d'autres systèmes politiques prévoient des régulations, notamment monétaires, à partir de l'idée fondamentale que l'économie n'est qu'un moyen pour l'homme d'accéder à une vie moins pénible, et privilégient la demande.

(Suite page 47)

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