NON AU MODELE DANOIS OU BRITANNIQUE POUR LES FRANÇAIS

Il est hors de question d'accepter que soit appliqué le modèle danois en France. C'est une façon pour ce pouvoir corrompu et ses acolytes de la CFDT de se défausser. Tant que le mal ne sera pas traité à la racine, tant que les chômeurs ne seront pas représentés par leur propres délégués, il ne peut être question d'accepter : et la politique gouvernementale d'ultra-droite, et les futurs accords sur la convention de l'Unédic  qui sera signée par M. Chérèque, lequel n'a aucune légitimité à le faire.

Les racines du mal français : argent public détourné et/ou gaspillé, institutions dévoyées, corruption…
La France est le 5ème pays le plus riche de la planète avec un PIB de 1700 milliards d'euros. Les racines du mal français sont : la corruption, des institutions dévoyées (trop d'élus, trop de structures inutiles) et des détournements de fonds monstres. Parmi les 20 pays les plus riches,  la France est championne de la corruption et des détournements de fonds publics avec 100 milliards d'euros volés chaque année. Le plus scandaleux, c'est que ces gouvernants osent encore demander des sacrifices aux plus fragiles : exclus du travail, jeunes, salariés et fonctionnaires aux revenus modestes, artistes, chercheurs, sans papiers, travailleurs indépendants, retraités, etc.

Les « ultra-droite » de Sarkozy  sont opposés à la création d'emplois stables et durables, contraires à leur idéologie de la loi de la jungle économique.
Avant d'imaginer, pour des raisons exclusivement politiciennes, un système à la danoise qui infantilise et contraint les exclus du travail à accepter n'importe quoi, ce gouvernement sarkozien, qui promeut l'idéologie économique qui en est responsable, devrait au moins admettre cette vérité : pour cause de loi de la jungle instituée en règle cardinale, l'érosion et/ou la dévalorisation de l'emploi « marchand » est la condition de survie des systèmes ultra-libéraux! Un gouvernement doit-il en faire subir les conséquences aux privés d'emploi, alors que, parallèlement, les profits financiers atteignent des sommets ?
Ce n'est pas en appliquant un énième cautère, à la danoise ou à la britannique, sur la plaie du chômage que le problème sera résolu. Tout être humain est soucieux, et en droit, de compter sur un revenu durable pour vivre, soit par le biais d'un emploi valorisant et stable, soit par la solidarité quand les conditions d'accès à un travail digne sont indubitablement et durablement restreintes. Ce qui est le cas aujourd'hui et pour de nombreuses années encore en France et en Europe.
Aussi, le bon sens voudrait qu'on procédât par priorités à partir d'un constat simple : il y a ceux qui veulent entrer dans la vie active et qui incarnent l'avenir, et ceux qui n'ont plus aucune chance de retrouver un emploi correspondant à leur compétence ou expérience, à cause de l'ultra-libéralisme, et veulent s'arrêter de travailler dans la dignité. 
Qui est le mieux placé pour en discuter ? Certainement pas, par on ne sait quel privilège « régalien », un syndicat minoritaire comme la CFDT. Ce syndicat « collabo » du Médef n'a aucune légitimité, ni aucun crédit auprès des exclus du travail qu'il a lâchement assassinés depuis 2001, sous la houlette de Nicole Notat et François Chérèque. Ce sont d'abord les associations de chômeurs et les syndicats véritablement engagés auprès des chômeurs qui doivent, avant toute autre organisation, participé à l'élaboration des solutions les concernant ! 

L'urgence : organiser et harmoniser départs et arrivées entre générations pour libérer des postes de travail.

  • Première priorité : les jeunes de 18 à 45 ans. Il faut réunir les conditions pour que les jeunes puissent entrer ou se maintenir sereinement dans la vie active. Pour ce faire, il convient d'organiser le départ progressif,  négocié et volontaire, des plus de 50 ans encore actifs afin de libérer le plus vite et le mieux possible des postes en entreprises privées et dans la fonction publique.

  • Deuxième priorité :  les exclus du travail de plus de 45/50 ans. Pour les plus de 45/50 ans privés d'emplois, il faut instaurer, comme en Belgique, la dispense de recherche d'emploi pour ceux qui le souhaitent avec, à la clé, une compensation financière qui leur permette un revenu décent, en attendant la retraite.

Entre la peste et le choléra : soit le modèle danois du travail obligatoire dévalorisé et déva

(Suite page 33)

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