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Le mensonge social de la constitution
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Cette analyse est excellente ! En tout cas, c'est l'une des mieux "charpentées" que j'ai pu lire ! Le texte est d'une grande vérité dans la démonstration de la tromperie "sociale" de cette constitution. Le parallèle entre les voeux pieux s'agissant du social et la contrainte des règles du marché inscrite dans le marbre est édifiant. Ce texte est, en outre, un éclairage précieux quand Frédéric Lordon révèle (pour ceux qui comme moi l'ignorait) l'origine libérale du concept de "l'économie sociale de marché" ! Très instructif ! La conclusion s'impose avec une force éclatante : "Loin des parasitages des campagnes habituelles, c'est bel et bien la question du capitalisme libéral-concurrentiel qui est frontalement posée." Voter oui le 29 mai après avoir lu Frédéric Lordon serait le témoignage d'une forme de cécité intellectuelle inquiétante ! Verdi
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Partie judiciaire du TCE La justice sociale oubliée
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De Frédéric LORDON (CNRS) Extraits (lire l'intégralité sur Bellaciao) Entièrement énoncé sur le mode du discours qui n'engage à rien et qui ne coûte rien, « l'avancée sociale » aligne les vœux pieux, dresse des listes irréelles et imagine s'en tirer avec du rêve éveillé. L'article III-210 n'oublie aucune promesse et déclare avec le plus grand sérieux se vouer à « l'amélioration des conditions de travail », « de la protection sociale », de « la lutte contre l'exclusion », de « la santé des travailleurs », de « leur défense collective », et même de leur « protection en cas de résiliation du contrat de travail ». Prudemment toutefois, le texte limite au plus juste ses propres engagements et se contente d'initiatives aussi tonitruantes que « l'échange d'informations et de meilleures pratiques » (III-210), voire, attention les yeux, la création d'un « comité de la protection sociale », à caractère courageusement « consultatif », mais qui pourra faire mal car il a pour mission « de préparer des rapports » (III-217-b) ! Et c'est dans cet alignement de mots sans force que les partisans du oui voient le contrepoids historique au droit de la concurrence…
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Cet éclairage sur la portion congrue dévolue aux articles judiciaires et la complexité pour les mettre en action, principalement concernant le respect de l'application de la Charte, est éminemment précieux. La contribution d'Evelyne Sire-Marin étaie l'analyse de Frédéric Lordon sur le mensonge social de la constitution. A lire et faire lire, car le propos est clair (ce qui n'est pas toujours vrai en matière de justice) et accessible au plus grand nombre d'entre nous. La démonstration du déséquilibre (pour ne pas dire fossé) entre les intérêts marchands et ceux du citoyen lambda est limpide. Avec "cette" constitution libérale, la balance de la justice européenne est d'ores et déjà orpheline d'un plateau. En revanche, le glaive du capitalisme est bel et bien présent, lui ! Merci à Evelyne Sire-Marin pour cette explication. Le rappel de (et à) l'esprit des lois de Montesquieu est un argument fort. Verdi
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