LE MENSONGE DE L'UMP ET DU GOUVERNEMENT D'ULTRA-DROITE :


LA SECU N'EST PAS EN DEFICIT



À voir sur le site du Centre de Media Indépendant Paris - Île de France:
http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=20201

 Comparé à son budget global, le "trou abyssal" de la sécurité sociale ne représente que
0.23 %, soit moins d'un jour de versement des prestations 
 En 2003,
la sécurité sociale a été privée de 18 milliards d'euros de ressources qui lui étaient destinées : taxes sur les alcools, les tabacs, les industries polluantes, les assurances auto, cotisations sociales d'entreprise non compensées, dettes patronales prélevées sur les salaires et jamais reversées... 
 Entre 1992 et 2002, sur
137 milliards d'euros d'exonérations de cotisations patronales censées favoriser l'emploi, l'Etat a "oublié" d'en compenser 22 milliards d'euros  , la part CSG destinée à la sécu ne lui est pas intégralement reversée depuis des années.
La réforme, en application du rapport Chadelat ne vise qu'à ouvrir le marché très lucratif de la santé aux assurances privées, en créant un troisième niveau facultatif que ne pourront pas se payer tous les salariés, instaurant ainsi une médecine de pauvres et une médecine de riches.
Il faut donc revenir à la sécu de 1945 basée sur les cotisations sociales uniquement : abrogations de tous les impots dont la CSG puisque les politiques gouvernementales ne les font pas rentrer dans les caisses de la sécu.
Restitution de toutes les ressources qui devaient lui etre affectées, dont les
137 milliards d'euros d'exonérations patronales, qui sont notre salaire différé, et donc nous appartiennent.
.

Grosse Bertha contre les assurés sociaux les plus fragiles, remise en cause de la CMU :  la nouvelle mission de France-Gouvernement 5 dans un documentaire diffusé le 20 mai 2004 : rendre les assurés sociaux coupables de se soigner !

ODIEUSE ATTAQUE CONTRE
LES ASSURES SOCIAUX

Les méthodes employées par le pouvoir pour rendre responsables les assurés sociaux du soi-disant déficit de l'assurance maladie manquent d'originalité. Elles sont cependant tout aussi pernicieuses et dangereuses que celles utilisées contre les chômeurs pour les faire passer pour des fainéants et les mettre au ban de la société. Là, en l'occurrence, il s'agit de démontrer que les assurés sociaux sont des malhonnêtes… Rien moins !
Le documentaire en deux parties a été diffusé sur
France-Gouvernement 5, sous la houlette du hussard de droite de service Yves Calvi. Objectif : instruire au plus vite un procès à charge contre les assurés sociaux, notamment les plus fragiles, avec force exemples à l'appui : arrêts de travail abusifs, ordonnances laxistes, dépenses de soin excessives dans les services d'urgence, etc. Bien évidemment, face à ce racket, organisé de concert pas les assurés sociaux (ben voyons !), l'enquête vise à montrer l'insuffisance des contrôles et la nécessité de développer une culture de suspicion systématique à l'encontre de tous les acteurs de la santé, patients, malades et médecins surtout !

Assurés sociaux :
tous des voleurs…
Elisabeth Drévillon, de l'agence Lyght, qui a réalisé ce chef-d'œuvre de désinformation, l'enrichit de ses commentaires "orientés" pour bien marteler le message ! Les questions posées aux employés de la Sécu, aux pharmaciens, aux médecins, aux urgentistes, aux chefs de services hospitaliers, aux assurés aux-mêmes suggèrent sournoisement les réponses, toutes dirigées bien sûr vers un seul but : les assurés sociaux sont des malhonnêtes. Ils n'ont qu'une idée en tête : se faire du gras sur le dos de la Sécu ! Les plus zélés interviewés, très complaisants avec le discours officiel, se laissent aller à des sous-entendus accusateurs…, çà fait sans doute plus crédible pour le téléspectateur lambda. La panoplie

du parfait accusateur se déploie, niant 57 ans de progrès dans la santé ! 
La première partie de l'enquête de Drévillon est scandaleusement caricaturale ! D'autant plus qu'au bout d'une heure,
on se rend compte que cette fraude à la Sécu est très marginale. Quand bien même celle-ci n'existerait plus, grâce aux mesurettes « miraculeuses » du pantin Douste-Blazy (ex-maire de Lourdes), l'économie obtenue serait minime comparée aux soi-disant déficits « abyssaux ». Des déficits contestés, notamment par la CGT et d'autres sur la base des chiffres de l'Acoss (la caisse nationale de recouvrement de la sécurité sociale). Cela n'empêche pas les médias inféodés et les journalistes serviteurs du pouvoir incarné par Chirac-Seillière-Raffarin-Sarko-Chérèque, de nous en rebattre les oreilles !

Propagande contre la CMU
Au final, le message est on ne peut plus clair : les principaux accusés ne peuvent être que les assurés sociaux et les avancées sociales, dont la bienvenue Couverture Maladie Universelle obtenue sous Jospin, avec Martine Aubry. Démonstration à l'appui, la CMU serait de nature à favoriser la  multiplication des soins pour les plus fragiles, désormais coupables d'utiliser un service… précisément mis en place pour eux ! Autres accusés : la liberté de prescription des médecins, l'industrie pharmaceutique… Mais là, le bémol est de rigueur ! L'objectif du pouvoir est évident : permettre aux amis assureurs privés (dont le n° 2 du Medef) d'augmenter à terme leur part du juteux gâteau de l'assurance maladie !Cela passe inévitablement par un conditionnement des esprits. La propagande contre la Sécu ne fait que commencer ! 
                                                       
Verdi

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