LA REPUBLIQUE, VACHE A LAIT DES PARLEMENTAIRES

En quelques décennies,  les élus nationaux sont devenus une caste qui s'en met plein les poches, alors qu'elle exige tous les sacrifices de la part des Français les plus exposés aux difficultés financières : exclus de l'emploi, jeunes, chercheurs, retraités, salariés précaires, fonctionnaires aux revenus modestes, artistes, indépendants, sans papiers, etc. Même en période de, soi-disant, disette économique, les parlementaires ne songent jamais à se serrer la ceinture.

Ils ont augmenté leurs indemnités de 50% en dix ans. Un parlementaire, député ou sénateur, coûte 2400 euros par jour à la collectivité nationale quand, dans le même temps, un ASS et/ou un RMISTE, dont l'allocation n'a augmenté que d'à peine 30% depuis 1992, doivent se contenter de 14 euros par jour pour tenter de survivre! 

A quoi sert vraiment un parlementaire aujourd'hui ? A pas grand-chose en vérité. En témoigne la récente procédure d'ordonnances utilisée par le Premier ministre De Villepin pour imposer autoritairement ses mesures libérales contre le monde du travail !

La république vache à lait ou l'avènement d'une
nouvelle classe de privilégiés : les députés et les sénateurs


Beaucoup de Français ignorent les privilèges, notamment financiers, de ceux qu'ils élisent. La rémunération exorbitante des parlementaires, comparée à leur efficacité, est une véritable insulte à la probité républicaine.
En effet, leur utilité, sous ce régime présidentiel autocratique, est quasi nulle. De surcroît, leur appartenance à un parti les oblige à une discipline qui réduit leur rôle à la fonction de godillots. La plupart du temps, l'Assemblée nationale offre le spectacle lamentable de bancs désertés. Tout juste ces parlementaires servent-ils de caution démocratique à la république « bananière » française.
 
Lorsqu'ils appartiennent à la majorité gouvernementale, comme c'est le cas actuellement avec les sinistres députés et sénateurs UMP/UDF, ils votent sans sourciller des lois iniques sans jamais en assumer la responsabilité et sans davantage se soucier des conséquences pour ceux qui les subissent.
L'image de ceux-là (UMP/UDF) est d'autant plus mauvaise qu'au lieu d'être les délégués des habitants de leur circonscription, ils sont, servant une politique d'ultra-droite ignominieuse, des législateurs zélés au service de la destruction du tissu social français.

La France n'a pas les moyens de payer ces parlementaires de « luxe »

Nous payons donc incroyablement cher ces  923 parlementaires nationaux qui n'ont aucune obligation de résultats, et qui siègent au sein d'assemblées devenues de simples chambres d'enregistrement des lois décidées par le gouvernement. Autre aberration scandaleuse : le budget propre au parlement, soit
800 millions d'euros en 2005, échappe quasiment à tout contrôle, sous prétexte de préserver l'indépendance du pouvoir législatif par rapport aux autres pouvoirs, notamment exécutif !

(Suite page 36)

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